Je souffre comme cette petite fille qui pleure, qui se sent seule, incomprise. Elle ne peut pas dire tout le mal qu'on lui a fait. Elle se sent trahie par celui à qui elle faisait le plus confiance. Elle se cache car elle a honte. Elle ne veut pas qu'on la regarde. Elle pensait qu'il l'aimait comme un grand frère. Il lui donnait des cadeaux. Elle se sentait aimée. Elle pensait être sa soeur préférée. Au milieu de cette grande famille, on s'intéressait à elle.
TULIPE
Sa préférée
Lundi 18 avril 2011 à 22:12
Je souffre comme cette petite fille qui pleure, qui se sent seule, incomprise. Elle ne peut pas dire tout le mal qu'on lui a fait. Elle se sent trahie par celui à qui elle faisait le plus confiance. Elle se cache car elle a honte. Elle ne veut pas qu'on la regarde. Elle pensait qu'il l'aimait comme un grand frère. Il lui donnait des cadeaux. Elle se sentait aimée. Elle pensait être sa soeur préférée. Au milieu de cette grande famille, on s'intéressait à elle.
Lundi 18 avril 2011 à 19:28
Je faisais partie d'un groupe de jeunes et ils avaient pour habitude de faire des camps. Mais moi à l'idée de dormir hors de chez moi, cela me terrorisait. Ma meilleure amie avait l'habitude de m'envoyer une petite carte postale de ces camps et là encore, elle m'en avait envoyée une.
Le responsable du camp, un prêtre que je connaissais déjà avait également mis un petit mot: "J'avais rêvé que tu serais là, mais ce n'était qu'un rêve".
La fois où je l'ai revu, il m'a demandé si j'avais reçu leur carte. Je lui répondis que oui mais que le petit mot écrit m'avait fait mal. Et sans donner de détails, je lui ai dit quelques mots sur ce passé trouble. Il m'a toute de suite écoutée et on a pris rendez-vous pour en parler plus au calme.
Lundi 18 avril 2011 à 19:05
Pourquoi suis-je considérée comme coupable alors que mon frère a abusé de moi ?
Il y a tout juste un an, il est venu de me demande pardon. Etait-ce un véritable pardon ou était-ce un pardon de sauvetage?
En effet, il avait peur que je dise toute la vérité alors pour se sauver , il a raconter des conneries à sa femme et sûrement à ses enfants. A leurs yeux, je suis aujourd'hui, celle qui a fait souffrir son mari, leur père et moi, comme une conne , j'ai cru qu'il pouvait changer, qu'il pourrait m'aider mais au contraire, il m'a anéantie. Heureusement , les autres personnes de ma famille me soutiennent. Mais la seule chose qui pourrait me sauver, c'est la VERITE.
Dimanche 17 avril 2011 à 22:44