TULIPE

Sa préférée

Mercredi 27 avril 2011 à 21:51

"J'avais rêvé que tu serais là"
Tout a commencé par cette phrase
Marre de ces phrases qui blessent, marre de ce silence qui étouffe
Il fallait à tout prix sortir du gouffre.

Petit à petit, mes mots sont sortis de ma bouche
Peur au ventre, dans la s. de C. , il n'y avait pas le bruit d'une mouche
Comment faire pour sortir de cet enfé ?
Il fallait à tout prix en parler.

Mais si quelqu'un savait
Que se passerait-t-il pour celui que cela touchait
Pourrais-je arriver à parler de cette blessure
Si forte, si loin ? mais qui fait dans ma vie un grand mur.

Et puis tout doucement, ce qui s'était enfoui
à la surface, a rejailli
Et de la douleur , est sorti un espoir
Une lumière apparut dans la nuit noire.

Depuis, la vie n'est pas rose tous les jours
mais malgré tout, elle mérite qu'on s'y arrête chaque jour.
Qui a dit que la vie est un long fleuve tranquille ?!!!
Le principal est de se battre ous les jours pour éviter de fuir seule sur une île.

Mercredi 27 avril 2011 à 21:33

Toi le frère qui m'a tant fait souffrir
pourquoi m'as-tu laissée mourir ?
Toi le frère que j'ai tant soutenu
dans les conflits où je t'ai défendu envers et contre tous
J'aurais tant voulu que tu me parles
que tu me dises que je n'y étais pour rien
qu'enfant , je n'étais qu'innocente
As-tu la moindre idée de ma souffrance ?
du calvaire dont je suis victime aujourd'hui
à cause de ce qui s'est passé
Lalalalalalalalalalalalalallalalalalalalalalalala

Toi le frère que j'ai tant désiré
Pourquoi m'as-tu mille fois blessée ?
Toi le frère qui enfant , m'a tant gâtée
pourquoi m'as-tu laissée tomber?
au moment le plus important de ma vie
où j'avais tant besoin de toi, de ton appui
pour affronter tous mes soucis
Lalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala

Toi le frère à qui je voudrais pardonner
je te demande une seule chose
laissons sortir toutes nos souffrances
pour continuer à vivre
S'il te plaît, parles-moi
Dis-moi que la vie vaut le coup d'être vécue
et que toi aussi tu mérites de vivre en paix

Lundi 18 avril 2011 à 22:26

Chère maman,

Il m'est très difficile de t'écrire cette lettre mais je pense qu'aujourd'hui, je n'ai plus la force de te parler. Il s'est passé quelquechose (que tu sais) dans mon enfance et qui fait qu'aujourd'hui la vie me parait difficile. Tu as pensé à l'époque me protéger en te taisant mais aujourd'hui ton silence me parait trop lourd à supporter. Je me sens coupable de ce qui est arrivé. Si je ne fais rien, si tu ne me parles pas , je n'ai aucune chance de m'en sortir et d'avoir une vie normale. Je ne te juge pas , ni ce qui s'est passé. Je te remercie de m'avoir sauvée mais à quel prix si aujourd'hui je ne souhaite plus vivre. Tu dois m'aider en me parlant, en me disant que je n'y suis pour rien. Tu peux être rassurée, personne ne sera embêté. Ma vie est déjà assez détruite, je n'ai pas envie d'en détruire d'autres.
A toi de voir si tu souhaites que je m'en sorte ou pas.                        Qui tu sais

Lettre écrite à ma mère en novembre 1999
 

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Lundi 18 avril 2011 à 22:12





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Je  souffre comme cette petite fille qui pleure, qui se sent seule, incomprise. Elle ne peut pas dire tout le mal qu'on lui a fait. Elle se sent trahie par celui à qui elle faisait le plus confiance. Elle se cache car elle a honte. Elle ne veut pas qu'on la regarde. Elle pensait qu'il l'aimait comme un grand frère. Il lui donnait des cadeaux. Elle se sentait aimée. Elle pensait être sa soeur préférée. Au milieu de cette grande famille, on s'intéressait à elle.







 





 

Lundi 18 avril 2011 à 19:28

A qui en ai-je parlé la première fois?
Je faisais partie d'un groupe de jeunes et ils avaient pour habitude de faire des camps. Mais moi à l'idée de dormir hors de chez moi, cela me terrorisait. Ma meilleure amie avait l'habitude de m'envoyer une petite carte postale de ces camps et là encore, elle m'en avait envoyée une.
Le responsable du camp, un prêtre que je connaissais déjà avait également mis un petit mot: "J'avais rêvé que tu serais là, mais ce n'était qu'un rêve".
La fois où je l'ai revu, il m'a demandé si j'avais reçu leur carte. Je lui répondis que oui mais que le petit mot écrit m'avait fait mal. Et sans donner de détails, je lui ai dit quelques mots sur ce passé trouble. Il m'a toute de suite écoutée et on a pris rendez-vous pour en parler plus au calme.

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